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www.stiftungfarbe.org zerti ziert durch certi é par Schweizer Stiftung Farbe • Fondation Suisse Couleur EXPERTISE b i L’étiquette environnementale de ‹ l’Association suisse de la peinture › : sept catégories dédiées aux consommateurs et faciles à identifier, classifient la compatibilité écologique du produit. En savoir plus : www.stiftungfarbe.org ces substances apparaissent : par exemple dans les piscines, les savons liquides, les revêtements des bateaux, les enduits protecteurs pour le bois ou encore l’hygiène des étables et écuries. Avant les solvants se chargeaient de conserver les couleurs. Après les avoir bannis et remplacés par l’eau, on fut contraint d’utiliser des biocides. Certains fabricants proposent des couleurs fortement alcalines risquant de porter atteinte à la santé de leurs utilisateurs. « Nous avons besoin ici d’une prise de conscience collective afin de trouver des solutions optimales », souhaite Burkhardt. « Nous ne pouvons pas vouloir toujours le maximum – longévité, parfaite protection, manipulation aisée, prix cassé et aucun polluant. Mieux vaut progresser en permanence à petit pas, et réussir durablement. Je suis sûr que 80% atteint rapidement valent bien mieux que 99% jamais atteints. » Vert ? Ou rouge ? L’Union suisse de l’Industrie des vernis et peintures (USVP) en coopération avec le Ministère de l’environnement ainsi qu’avec d’autres acteurs du secteur, ont développé une étiquette environnementale. Cette dernière vise à faciliter le choix pour ou contre un produit. Basée sur le principe de l’étiquette énergétique, l’étiquette environnementale comprend sept catégories. Les produits de la catégorie C par exemple, contiennent des biocides encapsulés qui assurent une longue protection et leur part de lixiviation est rapidement biodégradable. Les composants restent longtemps liés au matériau et se détachent lentement sur une période plus longue que sans encapsulation. La couleur rouge, soit la pire des catégories, regroupe les produits qui contiennent des biocides durables et non encapsulés. Ils sont ainsi les plus dangereux pour l’environnement. Le consommateur dispose en outre d’autres critères pour évaluer les risques écologiques. Encourager à changer D’après Burkhardt, les interdits n’apportent quasiment rien. C’est pourquoi il privilégie un système de récompense pour les fabricants. Les catégories vertes, soit de A à C, apparaîtront par exemple comme recommandation dans le catalogue de la réglementation ‹ Minergie- Eco ›. Ces derniers polluent le moins lors de leur fabrication, leur utilisation et leur élimination : « Chaque fabricant devrait s’efforcer de développer de tels produits et verrait en retour, sa demande augmenter dans le Aperçu du système sur la lixiviation des substances issues des composants de construction verticaux et horizontaux et des voies d’accès vers le sol et les eaux usées. Estimation 30–50 tonnes de biocides sont appliqués chaque année en Suisse sur les recouvrements des bâtiments. Sol Eaux de surface Eau sortante Eaux d’infiltration Eau phréatique 01 | 2019 8 | 9 transfer

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