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ENTRE NOUS Si seulement nous le savions ENTRE NOus Nous associons la connaissance aux informations que nous mémorisons dans nos têtes. La numérisation confère une tout autre dimension à cette image : elle nous ouvre les portes vers des informations encore méconnues ou difficiles d’accès. Et nous aimerions vraiment profiter de cette connaissance dissimulée dans ces ‹ Données ›. Mais les quantités d’informations actuellement générées dépassent largement les capacités humaines. 2,5 trillions d’octets viennent s’y ajouter chaque jour et la quantité de données devrait doubler tous les deux ans. Outre le volume, la diversité des données ne cesse de s’élargir. De plus en plus de composants sont ‹ automatisés ›, dotés d’intelligence et mettent leurs données à disposition. Leur origine différente, leurs structures et formats hétérogènes, ainsi que leur validité incertaine amplifient la complexité de la tâche. Des algorithmes intelligents, des procédés mathématiques et statistiques ainsi que des méthodes d’analyse des données de plus en plus réfléchies nous laissent entrevoir les connaissances possibles grâce à ces données. La question reste cependant : cela va-t-il continuer de la sorte ? Existera-t-il toujours plus de données qui seront décryptées, classées et rendues accessibles par des ordinateurs de plus en plus rapides ? Quand allons-nous perdre le ‹ contrôle › ? Car n’oublions pas, derrière chaque point de données se cache une caractéristique physique, un capteur qui doit être contrôlé, entretenu et calibré. Si nous ne pouvons plus lui faire confiance, ses informations deviennent complètements inutiles. Moins d’effort d’un côté, plus de travail de l’autre ? Où se trouve la limite ? Nous voilà donc obligés à réfléchir plus globalement, peser le pour et le contre de la vraie utilité de ces données pour prendre des décisions. Les données ‹ restent bloquées › aux frontières de leur organisation, maintenues sur leurs voies, et dans le meilleur des cas, transférées ‹ manuellement ›. Une chose est ici évidente : cette tendance génère des erreurs et des pertes de temps. Alors pourquoi ne pas imaginer une collaboration coordonnée entre tous les acteurs de la filière hydraulique – exploitation, gestion et administrations, fournisseurs, assainisseurs et consommateurs. Voilà la direction de la numérisation de demain. Une idée très discutée porte sur les plateformes de données comme elles existent déjà dans de nombreuses initiatives de recherche nationales et internationales. Des interfaces ouvertes raccorderaient les systèmes entre eux offrant de toutes nouvelles opportunités. Notre article ‹ Mieux profiter du flux de données › se penche sur cette idée. Il présente la voie que Rittmeyer a choisie d’emprunter. 02| 2021 4 | 5

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