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sont vraiment indispensables afin d’optimiser le fonctionnement. Ce qu’il faut mesurer pour la documentation ou les justificatifs est loin d’être ce qu’il faudrait pour optimiser le fonctionnement. Les efforts et le résultat escompté divergent encore trop souvent car la maintenance des mesures est très importante voire leur fiabilité constamment remise en question. « Nous ne devrions pas être tentés de tout mesurer afin de pouvoir contrôler et évaluer une situation. Une utilisation intelligente des données issues de mesures tangibles est plus profitable », souligne Rensch. Selon lui, les méthodes mathématiques et analytiques offrent de grandes chances pour transformer les données en informations auxquelles on n’accède pas forcément en laboratoire. Plus de clarté grâce au jumeau Afin d’accéder à ces précieuses informations, la STEP Werdhölzli développe en coopération avec Rittmeyer un ‹ jumeau numérique ›. L’idée est de concevoir une voie d’épuration virtuelle où les processus d’assainissement sont réalisés par des modèles mathématiques et alimentés par les données de la station en temps réel. Elle vise à aider à mieux comprendre les processus d’élimination et à tester différentes stratégies de fonctionnement, ainsi qu’à déterminer les limites de l’installation. « Nous sommes ici en pleine découverte et la route reste encore longue avant la mise en œuvre : parviendrons-nous à réaliser ces processus en temps réel ? Les modèles sont-ils suffisamment complexes afin de les réaliser ? Possédons-nous les bonnes données afin d’alimenter notre jumeau numérique ? » Cependant, si ce jumeau numérique fonctionne, la station saurait comment les installations réagissent face à de faibles ou fortes charges, on pourrait prendre d’éventuelles décisions d’extension. Rensch reste confiant que la numérisation, et en particulier le jumeau numérique, représenteront demain une aide essentielle pour les exploitants. Cela se répercutera aussi sur la formation et sur les nouveaux ouvrages qui préserveront les ressources grâce à la connaissance acquise sur les réserves nécessaires. « Cela reste encore un scénario très futuriste », souligne-t-il. aux données actualisées, éditées et validées seraient une bonne chose. Ils seraient alors en mesure de ne demander que les données encore manquantes. Au lieu de cela, plus on progresse dans la numérisation, plus les ‹ formulaires › croissent entraînant une multiple requête des mêmes données et une surdéfinition des processus : « Le formulaire où tous les champs doivent être remplis car l’ordinateur l’exige et ne connaît que le tout ou rien, est une chose extrêmement agaçante. » Remplacer un formulaire papier par son homologue au format PDF, n’est pas une numérisation particulièrement intelligente à ses yeux. Une situation qui s’accentue lorsque le destinataire du formulaire doit entrer manuellement les données dans son propre système, ce qui est encore trop souvent le cas. Réévaluer l’usage des données Selon Rensch, des incertitudes persistent encore sur les ‹ valeurs › qui

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