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Monsieur Pfammatter, les objectifs de la protection des eaux ont nettement été renforcés depuis l’entrée en vigueur de la révision de la loi sur la protection des eaux en 2011 ? Quelles sont les incidences sur l’hydroélectricité ? Avant tout, je tiens à souligner que l’hydroélectricité montre le meilleur bilan écologique global comparé à toutes les autres technologies de production d’électricité. En plus, elle génère le moins de gaz à effet de serre (GES). Mais bien sûr, l’hydroélectricité agit sur l’environnement, et notamment sur les habitats naturels. La révision de la loi sur la protection des eaux prévoit l’élimination de la « majorité » des nuisances. Bien entendu, la notion de « majorité » prête à débat. L’administration fédérale s’est donc efforcée au cours de ces dernières années, de la clarifier au moyen de prescriptions et d’arrêtés. Quels thèmes couvre cette révision ? Et où en sommes-nous ? Trois sujets s’avèrent très complexes : la réactivation du régime de charriage dans les cours d’eau, le rétablissement de la migration des poissons en amont comme en aval, et la réduction des effets éclusés. Les cantons ont mis entre temps des stratégies en place, établi les modernisations nécessaires et défini les grands axes. Les installations concernées sont actuellement décrétées et les exploitants doivent réaliser les études sur les différentes options afin de proposer des mesures pour remédier aux déficits. Grâce aux planifications stratégiques des cantons, nous savons que près de 1 000 obstacles empêchent le passage des poissons et doivent être modernisés, 150 centrales hydroélectriques ont besoin de solutions ENTRETIEN « Toute nuisance environnementale, est à améliorer. » Près de 1 000 obstacles sont à moderniser afin d’assurer le passage des poissons. 150 centrales hydroélectriques cherchent des solutions pour rétablir le régime de charriage. Environ 100 grandes centrales hydroélectriques à réservoirs doivent réduire les effets éclusés. 01 | 2019 38 | 39 transfer

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