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certes en partie à les retenir, mais ils engendreront certainement des problèmes à certains endroits. Le transport des solides au niveau des zones qui sont couvertes par les centrales hydroélectriques, peut combler le lac, user les turbines et endommager les captages d’eau : une nette augmentation des coûts de l’exploitation et d’entretien pour les exploitants. Les zones non recouvertes de flore et abruptes des moraines glaciaires, qui deviendront instables après la fonte du pergélisol, se prédisposent à l’érosion. Comme la capacité de transport dépend de la quantité de la rigole qui s’écoule, les fortes précipitations deviennent particulièrement critiques. Nouveaux challenges pour les exploitants Savoir vraiment de quoi sera fait l’avenir de l’hydroélectricité en Suisse, s’avère plus que jamais difficile dans le contexte du changement climatique. Les éléments qui influencent les différentes centrales, sont beaucoup trop divers. Suivant la situation géographique, les influences secondaires, le type de centrale hydroélectrique et bien d’autres facteurs, différents challenges et chances se dessinent. Une chose reste certaine : les quantités écoulées annuelles dans les zones de fonte des glaciers diminueront à long terme, et l’écoulement maximum saisonnier se décalera de trois à six semaines vers le printemps. Comme l’écoulement se repartira mieux sur toute l’année, les centrales au fil de l’eau, soit sans capacité de stockage, produiront plus de courant qu’auparavant. Cependant les années sèches, l’écoulement minimum sera largement inférieur aux valeurs actuelles. Les exploitants doivent donc prendre les mesures qui s’imposent le plus tôt possible. → Synthèse ‹ Conséquences du changement climatique sur l’utilisation de l’hydroélectricité › Différents groupes de projets se sont penchés sur le changement du fonctionnement des centrales hydroélectriques, du charriage et de la fonte des glaciers en Suisse jusqu’en 2100. Ils décrivirent leurs observations sous forme de scénarios. La synthèse publiée en 2011 regroupe les scénarios les plus probables. Les pronostics se basèrent sur le scénario A1B sur les gaz à effet de serre de la ‹ Commission intergouvernementale sur le changement climatique › (IPCC). D’après ce document, la température devrait augmenter de 2,8 °C d’ici la fin du siècle. Vous trouverez toute la synthèse sur le site Internet de l’Institut géographique de l’Université de Berne : www.hydrologie.unibe.ch/projekte/ Synthesebericht.pdf

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