transfer

En savoir plus L’Association suisse des professionnels de la protection des eaux (VSA) a rédigé un rapport complet sur le recyclage du phosphore à partir de la boue d’épuration et des eaux usées. Vous pouvez le lire au format PDF sous : bit.ly/2HF2dhO « Les exploitants futurs des installations de récupération du phosphore doivent pouvoir se fier à leur planification. » Une troisième possibilité consiste à récupérer le phosphore à partir de la maille de boue d’épuration qui contient jusqu’à 8% de phosphore. Grâce à des méthodes thermochimiques, ce procédé récupère près de 90% du phosphore. « C’est l’option choisie entre autres, par le canton de Zurich. Le procédé produit de l’acide phosphorique qui peut aussi servir à d’autres industries car il se manipule et s’exporte facilement. » Le choix du procédé dépend des possibilités techniques des technologies en place, des ressources existantes ainsi que de la taille de l’installation. « Pour la majorité des STEP, la voie royale couvre l’assainissement, la monocombustion et la récupération à partir des cendres. Mais ce n’est que mon intuition. À l’heure actuelle, imposer des technologies de recyclage ou un rendement précis pour la récupération, serait une erreur. La mise en œuvre et la rentabilité des différents procédés restent encore incertaines », explique Dr Christian Abegglen. D’après lui, il serait préférable de définir des valeurs cibles échelonnées pour l’ensemble du phosphore récupéré en Suisse. De nos jours, le recyclage de la boue d’épuration à partir de cendres parvient à rétablir dans le circuit, 90% de l’ensemble du phosphore présent dans la boue d’épuration. La question du financement Le projet ‹ Swiss Phosphor › regroupe les différents acteurs et se chargera à l’avenir de coordonner les mesures autour du recyclage du phosphore en Suisse. Interdisciplinaire, il rassemble divers secteurs d’activé et intérêts afin de répondre aux questions autour de l’infrastructure et les capacités nécessaires, ainsi que sur le financement du recyclage. Une chose essentielle car les premiers retours des projets pilotes montrent que les coûts de la récupération dépassent les recettes possibles. « Plusieurs options se dessinent pour le financement. Nous pourrions nous demander : faut-il le financer au travers de la redevance sur les eaux usées ? Nous pourrions imaginer une taxe sur les engrais minéraux importés – une sorte de centimes phosphoriques. Nous devons dans tous les cas examiner les différentes approches », conclut Dr Abegglen.

RkJQdWJsaXNoZXIy NTkxNzY=