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4200 tonnes d’engrais à base de phosphore importées en Suisse (2015) 8300 tonnes de phosphore dans les aliments et le fourrage importées en Suisse (2015) 6500 tonnes de phosphore gagnent les eaux usées depuis les excréments. 6000 tonnes Aujourd’hui le phosphore présent dans la boue d’épuration se perd dans les décharges de boues d’épuration et les cimenteries. Un approvisionnement fiable en matière première La Suisse importe chaque année des milliers de tonnes d’engrais à base de phosphore dédiés à l’agriculture, et ce depuis des pays aux conditions écologiques et sociales parfois très douteuses. « Nous dépendons de l’étranger. De plus, les engrais contiennent en partie des substances problématiques comme l’uranium et le cadmium », résume Dr Christian Abegglen les défis d’aujourd’hui. Il dirige le ‹ Centre de compétences de l’épuration des eaux › de l’Association suisse des professionnels de la protection des eaux (VSA). La Suisse pourrait couvrir ses besoins en phosphore en refermant le cycle de transformation de cette matière. L’ordonnance sur la limitation et l’élimination des déchets (OLED) prévoit la récupération du phosphore à partir des eaux usées et des boues d’épuration à compter du 1er janvier 2026. Les fertilisants récupérés ainsi servent ensuite à produire des engrais recyclés – le tout sans métaux lourds et indépendamment des cours incertains à l’étranger. La boue d’épuration est aujourd’hui incinérée. Une grande partie du phosphore précieux finie en cendres dans les décharges, et le reste est lié au ciment pour la construction des bâtiments. « L’objectif est clair, mais la feuille de route encore inconnue. » Dr Christian Abegglen, Directeur du ‹ Centre de compétences de l’épuration des eaux ›, Association suisse des professionnels de la protection des eaux (VSA) → Source : Document de synthèse de l’Association suisse des professionnels de la protection des eaux VSA (novembre 2018)

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