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investissements à réaliser. Pour se reposer de nos jours, pendant 30 ans sur un investissement dans le secteur, nous sommes obligés de clairement surdimensionner les installations. Que faudrait-il faire ? Dans ce contexte, il serait préférable que les décideurs deviennent des visionnaires lors de la planification, et soient prêts à en payer le prix. J’entends ici que des scénarios soigneusement réfléchis associés à la planification en résultant, apporteraient déjà de grands progrès. Pour ce faire, la planification et les prestations prévues par les concepteurs devront être rédigées beaucoup plus précisément. En résumé : quelles sont les perspectives qui se dessinent ou devraient s’amorcer ? Nous allons sortir des structures existantes. L’assainissement des eaux urbaines de demain ne doit pas se limiter à la seule mise en œuvre du plan général d’assainissement. Nous devons débattre en amont et de manière interdisciplinaire. Nombreux sujets et approches s’ouvrent à nous. Nous connaissons cependant ici encore des difficultés. C’est pourquoi, nous devons nous reconcentrer sur ce qu’il se fait déjà. Un petit nombre d’exploitants influents sont prêts à passer « à l’étape suivante. » Ces pionniers sont capables de faire vraiment bouger les choses. Visionnaires, ils voient les possibilités émergées et sont disposés à les tester : par exemple, ils imaginent les canalisations et la station d’épuration comme système global et complet, les planifient et les exploitent en les intégrant telles quelles ou encore ils montrent dans leurs exploitations que cela fonctionne mieux qu’avant. Ces modèles phares sont mon principal argument : regardez, ça fonctionne déjà ! Ce n’est pas si difficile que cela ! Et on y gagne aussi ! Ces exemples réussis sont la clé du changement. Monsieur Prof Dr Maurer, merci beaucoup pour cet entretien. « Pour faire face aux incertitudes dans la planification, nous devons être prêts à débattre des risques. »

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