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NH4 Face aux mutations démographiques et au changement climatique, la filière hydraulique doit relever des défis complexes. D’une part les coûts des infrastructures ne se répartissent qu’entre une poignée de personnes, d’autre part les étés de plus en plus secs compromettent l’approvisionnement avec suffisamment d’eau de bonne qualité. Les pluies abondantes entraînent des inondations ainsi que la pollution des eaux de surface. Les canalisations ne parviennent en effet plus à gérer les énormes quantités d’eau pour les évacuer de manière fiable. Dans le même temps, le fonctionnement des installations doit de plus en plus garantir des ressources efficaces et durables : la pression sur les secteurs de l’approvisionnement en eau et l’assainissement des eaux usées monte d’un cran. En faire plus En automatisant les étapes des processus, les exploitants visent avant tout à profiter des avantages économiques au travers des services offerts. Dans la majorité des cas, cela passe par des conclusions tirées de données isolées et se limitant à l’utilisation d’une installation spécifique. Pour faire face aux exigences de demain, il en faut néanmoins d’avantage : une collaboration coordonnée de tous les acteurs de la filière hydraulique, des fournisseurs aux assainisseurs et consommateurs, est essentielle. Le tout sans oublier les constructeurs. La numérisation grandissante ouvrirait ici de toutes nouvelles possibilités. Cependant la cohabitation des différents produits et systèmes des installations pose encore un problème. Les données sont dispersées et leur transfert hors des frontières administratives n’est pas prévu, voire impossible suite au manque d’accès et aux incompatibilités. La qualité des données génère aussi des incertitudes. Afin de profiter ensemble de l’immense quantité de données intersectorielles, les différents niveaux entre l’exploitation, l’administration et les services administratifs doivent être mis en réseau. Il s’agit alors de relier techniquement et administrativement les données afin de les interpréter. Une plaque tournante des données Pour un tel échange des données, des plateformes qui ouvriraient l’accès sans restriction, offriraient de nouvelles opportunités. Si la ‹ standardisation › et l’harmonisation de l’enregistrement et de l’utilisation réussit, les données jusqu’ici isolées pourraient être validées ensemble et réutilisées. Elles augmenteraient la sécurité des données car la gestion des habilitations serait centralisée et non plus considérée séparément : une vraie valeur ajoutée. Le recoupement des données hydrauliques avec celles des secteurs voisins comme celles de l’approvisionnement énergétique, de l’agriculture ou encore de la météorologie engendrerait de toutes nouvelles synergies. Il servirait par exemple à optimiser l’exploitation énergétique d’une installation, à améliorer la commande de l’arrosage ou des engrais, ou encore à une exploitation intelligente des réservoirs pluviaux présents dans le réseau. Les processus techniques seraient directement raccordés à ceux de l’administration et de la planification permettant aux modèles et simulations de fournir de meilleurs pronostics basés sur des données en temps réel. Des questions encore sans réponse Pour réussir cet échange de données, des interfaces ouvertes s’imposent. Dans son étude approfondie ‹ Wasser 4.0 – Chancen und Herausforderungen der Verknüpfungen der Systeme in der Wasserwirtschaft › (Eau 4.0 – défis et interactions des systèmes dans la filière hydraulique), le ministère allemand de l’écologie examina les potentiels et les défis d’une telle mise en réseau. À la suite de cette étude, plusieurs initiatives de recherche nationales et internationales travaillent sur des applications concrètes. La question reste à savoir où et par qui de telles plateformes de données doivent être exploitées. De là découle d’autres questions liées à la sécurité, la responsabilité et aux droits sur les données, sans oublier celles liées aux coûts. À première vue, les investissements nécessaires pour des solutions individuelles pèsent trop lourds sur les petits exploitants et les petites communes. Les fournisseurs de solutions standardisées, comme Rittmeyer, sont prêts à relever ce défi. C’est pourquoi nous empruntons cette voie. La première étape est le service de données RISOURCE. Il recoupe en toute sécurité les données issues des différents systèmes et permet une visualisation synoptique. Contactez-nous ! Andri Caviezel se fera un plaisir de répondre à vos questions : andri.caviezel@rittmeyer.com

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